Aux Etats-Unis, Apple retire les avertisseurs radars de l’AppStore
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Après Blackberry, c’est Apple qui s’y met. Les avertisseurs de radars ne pourront plus être téléchargés sur l’AppStore aux Etats-Unis. Plus exactement, Apple a pour l’instant décidé d’interdire l’arrivée de nouvelles applications sur l’AppStore. Les existantes sont maintenues même si Apple est vivement invité à les retirer. Cette décision a été prise à la suite d’une demande de quatre sénateurs américains de ne plus mettre à la disposition des utilisateurs ce genre d’applications, en particulier pour cibler les conducteurs responsables d’infraction d’alcool au volant, et bien sûr, d’excès de vitesse. Blackberry avait été le premier à obtempérer en ne mettant plus les avertisseurs à disposition sur ses plateformes de téléchargement. Et voilà qu’Apple lui emboîte le pas. Cette décision vient gentiment nous rappeler le contexte français…
En effet, le sujet est au cœur de l’actu auto de ces dernières semaines. L’interdiction des avertisseurs radar a en effet été proposée par le Comité interministériel sur la sécurité routière, puis la grogne et les discussions ont permis un aménagement de cette interdiction. Avec des contours qui restent pour l’heure assez flou, le discours des fabricants et du gouvernement n’ayant pas tout à fait le même son…
Cette décision aux États-Unis montre clairement quelque chose : dans certains cas, les fournisseurs de smartphones ne rechignent pas à se plier à la réglementation. A ce jour, seul Google, via sa plateforme Android, n’a toujours pas abondé dans le sens de ces quatre sénateurs américains. Une petite différence subsiste pour ce dernier. Sur une téléphone Android, on peut installer des applications qui ne passent pas par le circuit officiel (le « Market d’Android »), chose qui est beaucoup plus compliquée sur Apple. Même si Android interdisait les avertisseurs radars sur ses centrales de téléchargements, les applications pourraient continuer à être installées sur les téléphones.