Vitesse et répression !
2On sait qu’en France et dans de nombreux autres pays, la réglementation routière impose une vitesse maximale sur toutes les routes et autoroutes, sous peine de sanctions.
On constate que certains automobilistes jusque là récalcitrants et non respectueux de ces règles, acceptent peu à peu le principe d’une limitation maximale de la vitesse et l’appliquent bon gré mal gré …
Pour beaucoup encore, c’est une éducation qui se construit au prix d’une politique répressive lourdes de sanctions la fois financièrement et par la perte de points voire du permis !
Or, force est de constater par ailleurs, que tous les constructeurs, sans exception, concurrence oblige, continuent de fabriquer des moteurs permettant des vitesses de plus en plus élevées, très souvent supérieures à 200km/h !
Fort heureusement ces mêmes constructeurs s’activent depuis un certain temps déjà à réduire significativement la consommation et la pollution de nos « chères » automobiles…Merci.
Après ce constat, la question de candide n’est pas d’être pour ou contre une vitesse maximale assortie d’un lourd et coûteux système de répression pour la faire respecter, mais plutôt :
– pourquoi cette course ininterrompue à la vitesse de la part des constructeurs ?
Et combien de temps durera encore cette course et quel en sera le record atteint ?
– la croissance économique si nécessaire et si recherchée aurait-elle impérativement besoin en permanence de ce paradoxe au mépris du bon sens ?
Et la raison du citoyen finira t- elle un jour par l’emporter sans dommage économique ?
- radar route
Il n’y a malheureusement que la répression qui fonctionne.
Lors d’une soirée, si vous demandez à une personne pourquoi elle ne boit pas, elle vous répondra que c’est pour ne pas perdre de points sur son permis ou par peur du gendrame. Personne ne vous répondra que si elle boit, elle pourrait avoir ou causer un accident de la route en rentant chez elle.
Tout à fait d’accord, une prise de conscience individuelle s’impose pour redouter davantage le risque de désastre plutôt que le « gendarme ». Mais ce qui n’aide pas à cette prise de conscience, c’est que les constructeurs ne participent pas à l’effort de limitation de la vitesse de leurs véhicules! Ce serait déjà un grand pas pour l’ensemble des conducteurs, qu’ils soient ivres ou sobres et qu’enfin l’automobile soit considérée comme un simple moyen de transport parmis d’autres transports « en commun » impliquant 0 gramme d’alcool. C’est la même chose quant au tri sélectif: Il est grand temps que les Industriels modifient leurs emballages, ne serait-ce que pour l’exemple, car les Citoyens consomateurs finiront par se lasser de payer les emballages pour ensuite les trier en attendant leur recyclage pour une faible partie seulement! A plus! Jack.