Ségolène Royal arrive au conseil des ministres en voiture électrique Mia
7Récemment promue au poste de Ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal n’a pas manqué de marquer le coup pour le conseil des Ministres de ce mercredi. La Ministre, également président de la région Poitou-Charente, est arrivée à bord d’une voiture électrique Mia. Pour rappel, cette marque est originaire du département des Deux-Sèvres, donc de sa région. Mais elle connaît actuellement d’importantes difficultés puisqu’elle a été récemment placée en redressement judiciaire.
L’arrivée de Madame Royal dans cette voiture est donc un acte fort. Mia Electric avait en effet démarré son activité grâce à une part importante (88%) de capitaux allemands, et une participation de 12% de la région Poitou Charentes. Depuis, les parts allemandes ont été cédées à un groupe d’investisseurs internationaux qui avaient à l’époque promis monts et merveilles. Mais la déception n’a pas tardé à se faire sentir. Les salaires des employés ont été payés avec du retard pendant des mois, les commandes ne suivent plus. Aujourd’hui, cette entreprise est un peu un caillou dans la chaussure de la présidente de la région.
Désormais placée en liquidation judiciaire pour 6 mois, Mia Electric et Ségolène Royal assuraient en février dernier ne pas baisser les bras. Mais la situation reste préoccupante. Derrière cette arrivée au conseil des Ministres en voiture électrique, Ségolène Royal joue son plan com de Ministre de l’Ecologie, mais aussi met en avant cette société qu’elle a soutenu pendant plusieurs années et dont elle ne souhaite pas voir l’échec dans sa région. L’opération a d’ailleurs peut-être porté ses fruits car plusieurs offres de reprises ont depuis été déposées auprès du tribunal de commerce de Niort.
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Bonjour,
Vous êtes anti-Mia? Anti Ségolène Royal? Ou contre l’émergence de produits innovants? Ou payé par la pub Renault peut-être…
Ça fait tâche pour la crédibilité.
Bonjour,
Nous ne sommes ni anti-Mia, ni anti Royal, encore moins payé par Renault ou l’émergence de produits innovants !
Cet article se veut tout ce qu’il y a de plus factuel et sans parti pris.
Je ne suis pas pour madame royal, mais cette voiture est génial et cela me ravis qu’elle n’oublie pas cette marque 100% Française, qui non seulement est original, mais est la moins cher et la plus pratique.
Alors merci madame royal.
Je n’ai pas non plus d’affinités avec Mme Royal. Mais pourquoi cette entreprise serait-elle « un caillou dans sa chaussure » ?
Cette entreprise Française a su développer de A à Z une voiture tout à fait pertinente, à un prix imbattable (en particulier à l’usage). Quoiqu’en disent les détracteurs du véhicule électrique, de la mia ou de Mme Royal, ce produit (témoin d’un réel savoir-faire) est une vraie réussite, si ce n’est commercialement…
A qui la faute, je ne sais pas. Manque de pub, mauvaise image du VE, le Français par défaut réfractaire à la nouveauté, au changement de ses habitudes ? Questionnez les utilisateurs de mia, eux ils sont conquis ! Alors si mia est un caillou dans une chaussure, c’est peut-être une pépite ou une pierre précieuse qu’il serait, à mon sens, bien dommage de voir disparaitre…
« Caillou dans la chaussure » car le dossier est devenu sensible, la région Poitou Charentes a en effet investi beaucoup d’argent pour soutenir Mia, avec de retombées économiques qui ne suivent pas à ce jour. Il n’est pas question ici de remettre en question l’intérêt de ce projet, la valeur et la qualité de ces véhicules.
Au contraire !! La région a mis 5 millions dans le capital de la société, et jusqu’à sa liquidation le 12 mars, c’est 25 millions d’euros qui ont été créés et donc réinjectés dans l’économie locale : le coup de pouce de 5 millions de la Région a permi la création de 25 millions de « richesse « … Ou est le caillou ? C’est plutôt une pierre précieuse … Oui !
Il fait espérer que les repreneurs soient a la hauteur … Cette voiture est vraiment géniale !
La Mia n’est pas un échec technique, loin s’en faut.
Mais faire un « business plan » de 10 000 à 12 000 ventes / an, le tout sans réseau de distribution, sans marketing, sans pub, avec une force commerciale minimale, cela fait beaucoup trop d’erreurs.
Compte-tenu du nombre d’entreprises sous-traitantes de Mia disparues (liquidées) et du personnel ayant déjà quitté l’entreprise, je crains qu’une grande part du savoir faire soit déjà éparpillée. Un beau gâchis qu’aucun politique ne saura rattraper.