Météo et conduite : est-on toujours à l’aise sur la route ?
0Conduite sous le soleil, sous la pluie, sur l’autoroute, une route départementale, en ville, de jour, de nuit… Nous avons tous des préférences à partir du moment où nous apprenons à conduire. Mais quelles sont les appréhensions majoritaires des conducteurs sur la route ? C’est ce que nous allons voir dans cet article tout en vous donnant quelques conseils pour rouler en toute sécurité et dans toutes les situations. Pour cela, cet article se base sur une étude réalisée sur plus de 2600 Français et dont les résultats ont été publiés sous forme d’infographie.
Source : Minute Auto, l’assurance d’être bien informé
La météo, première angoisse des Français
Conduire lors d’une journée ensoleillée est des plus agréables (plus encore si vous avez la chance de posséder une voiture avec un toit ouvrant pour profiter d’une balade revigorante). À l’inverse, rouler lors d’évènements météorologiques peut faire peur. C’est en tout cas ce qu’indiquent les personnes interrogées : 88% d’entre elles ne sont pas à l’aise en cas de verglas ou de grêle et 68% en cas de chute de neige. Ces statistiques peuvent se comprendre car ces conditions (en plus de la pluie) peuvent réduire l’adhérence des pneus sur la route mais également diminuer la visibilité.
Que vous conduisiez sous la pluie, la neige ou même sur une route verglacée, il est important de prendre en compte la situation pour adapter votre comportement. Vous devez, en effet, réduire votre vitesse et anticiper tous les tracas pour vous protéger vous, mais également les autres usagers de la route. Par exemple, il est bon de vous rappeler que, dans ces conditions météorologiques, les distances de freinage peuvent être augmentées à cause de la mauvaise adhérence de vos pneus. Pensez donc à anticiper votre arrêt en réduisant petit à petit votre vitesse sans à-coups.
En cas de manque de visibilité à cause du brouillard, d’une averse très forte, d’une chute de neige…, n’oubliez pas d’utiliser consciencieusement vos phares. Utilisez vos feux de croisement en cas de pluie ou de neige par exemple. Vous pouvez également utiliser les feux de brouillard avant si vous en avez, cela améliorera davantage votre visibilité.
La nuit et le manque de visibilité, le deuxième inconfort des conducteurs
Outre la météo et ses aléas, la luminosité au moment de conduire peut impacter notre appréciation de la conduite. C’est ce que montre l’infographie présentée en début d’article : 32% des Français n’aiment pas conduire la nuit. Cette appréhension est compréhensible : malgré les phares et les lampadaires, la visibilité de nuit n’est pas aussi optimale qu’en plein jour. Et, à cela, s’ajoutent la fatigue et le manque de concentration. C’est sûrement pour cela que 44% des accidents mortels ont lieu la nuit (entre 22h et 5h du matin).
Cet inconfort peut être dû à différents facteurs :
- Le manque de pratique de nuit lors de l’apprentissage à la conduite : peu mise en avant par les auto-écoles (sauf lors des journées hivernales qui sont plus courtes), la conduite de nuit est souvent crainte par les conducteurs les moins aguerris.
- Le manque de visibilité : certaines routes ne sont pas forcément bien éclairées. Alors, malgré les phares de nos voitures, il peut être normal de ne pas se sentir à l’aise, voire même de ressentir une légère insécurité comme 32% des personnes interrogées dans l’enquête.
- L’éblouissement face aux autres conducteurs : des phares mal réglés ou mal utilisés peuvent facilement nous éblouir et nous faire sentir mal sur la route de nuit.
- La peur de s’endormir au volant : conduire de nuit peut souvent entraîner un état de somnolence et donc de perte de concentration. Il est donc important de savoir reconnaître les signes (yeux qui piquent, nuque raide, paupières lourdes…) et de s’arrêter de manière régulière (toutes les deux heures).
Conduire en campagne et les rencontres imprévues : la dernière appréhension
Dernier inconfort relevé par l’enquête citée précédemment : le lieu de conduite. En effet, 18% des Français interrogés n’aiment pas vraiment emprunter les routes de campagne contre seulement 8% pour les autoroutes. Ce désamour des routes de campagne s’explique, là encore, par diverses raisons. Ces dernières sont généralement moins bien entretenues que les routes plus passantes et donc moins confortables à la conduire. Il n’est jamais très agréable de rouler sur un nid de poule et de slalomer pour en éviter plusieurs.
De la même façon, conduire à la campagne apporte un lot de facteurs extérieurs que l’on ne rencontre pas sur l’autoroute. C’est le cas, par exemple, des piétons et des cyclistes auxquels il faut constamment faire attention. On peut également croiser des animaux sauvages comme des sangliers ou des chevreuils qui peuvent entraîner des pertes de contrôle du véhicule en voulant les éviter par exemple. Conduire à la campagne n’est donc pas de tout repos, là, comme sur l’autoroute, il est important de ne pas perdre sa concentration afin de rester en toute sécurité.