Avertisseurs radars : ce qui change
1Après les grandes réformes du mois de mai dernier concernant la sécurité routière, certaines dispositions prises se concrétisent. A commencer par celles concernant les avertisseurs radar. Depuis ce lundi 28 novembre, on ne parle d’ailleurs plus d’avertisseur radar mais d’assistants d’aide à la conduite. Le nom sera changé sur les sites, les packaging, les étiquettes… Pour ceux dont l’appareil ne fonctionne plus en cette fin novembre, c’est peut-être là une des raisons puisque pour la plupart des systèmes, une mise à jour est obligatoire.
Si le mot radar disparaît des boîtes d’emballages, on ne va pas se leurrer, il disparaît aussi des appareils. C’est à dire que pour les nouveaux avertisseurs radar version 2011, il ne sera désormais plus question de signaler des radars mais des zones de danger. C’est ce qui avait été conclu en juillet dernier entre les entreprises fabricantes des boîtiers réunies sous le nom d’Afftac et le gouvernement. Conséquence : jusqu’à maintenant le boîtier signalait le radar entre 600 m et 1 km avant son emplacement. Désormais, il avertira d’une zone de danger à une distance variable selon le lieux où l’on se trouve : 300 mètres en ville, 2 km sur route et 4 km sur autoroute. Et zone de danger ne veut pas forcément dire radar : les lieux accidentogènes et les zones à risques signalés par la Sécurité routière seront également au rendez-vous. Reste le côté utilisateur qui a fait la force de ces boîtiers. Et là encore, on se retrouve face à une information très vague, également nommée « zone à risque« . Radar fixe ou mobile, zone de bouchon, accident, travaux… Tout est mis dans le même sac.
Les possesseurs d’avertisseurs de radar devront se mettre en conformité en procédant à la mise à jour de leur appareil. Selon le cas, ils auront à se connecter sur les serveurs de leur fournisseurs (notamment pour les Max de Wikango, les Coyotes ou l’Inforad). En téléchargeant la mise à jour, leur boîtier deviendra de fait un assistant d’aide à la conduite. Pour les appareils non connectés (avec alertes GPS,comme le 200 Néo, les wikango 600 et 700, ou encore les Inforad K1 et K2), il faudra connecter le boîtier sur un ordinateur afin de procéder à la mise à jour. Ne pas mettre à jour ce type d’appareil n’empêchera pas son fonctionnement. En revanche, les nouveaux radars fixes ou de feux tricolores à venir d’ici fin 2011 et en 2012 ne figureront pas dans la base de données.
Reste le risque et les amendes. Le décret devrait paraître courant décembre et il y a fort à parier que la sanction sera similaire à celle donnée aux possesseurs de détecteurs de radars, interdits depuis plusieurs années : 3750 euros, accompagnée d’un retrait de six points au permis de conduire et d’une confiscation de l’appareil. Ça ne rigole pas !
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J’ai hâte de voir les statistiques suite à la mise en place de ce système. On a envie de croire à une baisse générale des infractions, mais bon…