Test d’alcool au volant : dangereux même en dessous de 0,5 gr…
1
Avant et après le repas légèrement alcoolisé, le résultat des tests n’est clairement pas le même. L’alcool impacte vraiment la réactivité et l’efficacité des conducteurs.
Le circuit de Bresse, en Saône-et-Loire a accueilli un test pour le moins insolite au cours du mois de décembre 2012. En effet, quatre personnes ont donné leur accord pour participer à un test d’alcool au volant en situation réelle, après un repas de famille et après avoir consommé de l’alcool. En soufflant dans le ballon, les quatre étaient en dessous du seuil légal de 0,5 d’alcool par litre de sang. Mais dans les faits, le résultat est assez édifiant, comme on peut le voir dans vidéo ci-dessous, issue du journal de TF1 du 31 décembre.
Les tests effectués portaient sur du freinage, de l’évitement d’obstacles ou des situations d’urgence impliquant la bonne maîtrise du véhicule. Avant le repas de famille, ils avaient effectué une série de tests de référence. Et ils sont revenus au volant après le repas, un apéritif, deux verres de vin et un digestif pour deux d’entre eux. Les deux instructeurs ont d’abord pu constater que les quatre conducteurs à jeun présentaient des résultats bons, freinant à temps et évitant sans problème les obstacles.
Avant de reprendre le volant pour effectuer les tests, l’un d’eux confie se sentir tout à fait apte à conduire… Les tests sont effectués avec les mêmes voitures, à la même vitesse. Et ils vont clairement venir contredire les certitudes des quatre conducteurs quant à leur aptitude à gérer la situation. Freinages trop tardifs, évitements râtés… Si les barrières de plastique avaient été des piétons, ces tests auraient été un carnage. Cela montre que même avec un taux en dessous du minimum légal, on perd clairement de ses aptitudes. « On voit moins bien, on réagit moins vite et on n’a pas forcément le bon geste », explique l’un des deux instructeurs.
Cette vidéo est en tout cas riche d’enseignement quant à la consommation d’alcool au volant et alors même que le délégué à la sécurité routière, Frédéric Péchenard, a évoqué le 23 décembre dans le JDD la possibilité de tester le degré 0 de tolérance pour les 18 – 24 ans.
Il faut que la tolérance 0° soit un jour appliquée à tous les conducteurs et non pas seulement aux jeunes ( malgré mon appartenance à ceux qui aime bien vivre…..)