Sécurité routière au programme : ce que proposent Sarkozy, Hollande, Le Pen…
1A quelques mois de l’élection présidentielle, tous les sujets vont devoir être abordés et notamment la question de la sécurité routière. On sait ce que l’équipe de Nicolas Sarkozy a déjà fait en la matière et ce qu’il continue de proposer. L’objectif du gouvernement est clair pour 2012 : passer sous la barre des 3000 morts par an. Pour cela, les services de l’Etat s’appuieront sur la prévention et surtout la répression. Ainsi de nouvelles mesures ont vu le jour au cours des derniers mois :
- Avertisseurs de radars prohibés
- Amendes plus salées
- Augmentation de la perte de points
- Radars supplémentaires
- Mise en place des éthylotests antidémarrage…
Qu’en est-il des autres candidats ?
Au-delà de l’équipe gouvernementale, on en sait encore peu sur la question de la Sécurité routière. L’association 40 millions d’automobilistes a d’ailleurs envoyé un questionnaire à tous les candidats à l’élection présidentielle afin qu’ils se dévoilent sur cette partie de leur programme. Est-ce cette raison qui a poussé Marine Le Pen a sortir la première du bois ? Nul ne le sait mais en tout cas ses propos en matière de sécurité routière n’ont pas manqué de faire parler.
Sécurité routière : la sortie choc de Marine Le Pen
Pour rappel en 2011, les radars ont rapporté 630 millions d’euros de recettes à l’État et les automobilistes représentent potentiellement40 millions de voix aux élections. C’est donc tout naturellement que Marine Le Pen s’est engouffrée la première dans la brèche, toujours à la recherche des sujets populaires qui peuvent attirer les voix des plus mécontents. En effet, cette dernière a fait une sortie remarquée en promettant une sécurité routière moins punitive, un projet a l’opposé de la situation actuelle.
Ce que Marine Le Pen promet en matière de sécurité routière ?
- Fin du programme d’implantation des radars automatiques
- Suppression du permis à points
- Réinstaurer l’amnistie présidentielle (sauf pour les délits graves qui mettent en cause la vie d’autrui)
- Amélioration du réseau routier sur les lieux dangereux
- Pénalisation des pratiques les plus dangereuses comme la conduite sous l’empire de drogues
- Surtaxation des bus et camions venant de l’étranger afin qu’ils participent à l’entretien du réseau
Ces propositions n’ont pas manqué de faire réagir plusieurs associations de victimes d’accidents de la route qui parlent de populisme et de recherche effrénée de voix mais sûrement pas d’un discours sur la sécurité Routière.
François Hollande et la Sécurité routière ?
Pour l’instant, au début du mois de mars où nous écrivons ces lignes, peu d’informations apparaissent sur le sujet concernant François Hollande. Son site n’évoque actuellement pas ou peu le sujet. Le candidat socialiste avait fait une sortie sur la question au mois de juin dernier, face à des élèves du Centre de formation de Journalistes. et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’avait à l’époque pas vraiment d’idée sur la question. Avec notamment cette phrase choc : « Je suis pour la Sécurité routière« . C’est beau !
Il s’inscrivait en relatif accord avec le gouvernement et certaines de ses décisions (mise en place de radars pédagogiques notamment), expliquant que certaines causes comme la Sécurité routière dépassent le cadre des clivages droite gauche. Pas de surenchères mais de l’information. Seule piste évoquée à l’époque : faire en sorte que les recettes financières tirées des amendes routières soit reversé pour la sécurité routière. Et non pas que l’Etat puisse être taxé de vouloir remplir ses caisses par ce biais.
Récemment, François hollande a également accordé une interview à Kilomètres entreprise. Il y évoque une nécessité d’adapter les réductions de vitesse et de faire preuve de bon sens dans ce domaine. Assez vague… Il parle aussi des sanctions qu’il voudrait « plus proportionnées, par exemple dans le cas de légers dépassements de vitesse sur voies rapides et autoroutes ». Il parle enfin d’une volonté plus forte d’associer les différents acteurs de la route, notamment les professionnels, tout comme les citoyens, aux futures décisions en matière de Sécurité routière. Lisez l’intégralité de cette interview.
Bayrou et la Sécurité routière
Interrogé fin février par le journal Nice Matin sur la question, François Bayrou lâchait cette phrase : « Nous avons le devoir de sauver des vies sur la route. Mais on voit bien les contrôles en entrée d’agglomération juste après le panneau qui coûtent un point pour 5 km/h. Il y a un nouvel équilibre à trouver sans relâcher la pression sur ce qui sauve des vies. » On en sait encore peu sur ce « nouvel équilibre »… A voir comment cela évolue.
Mélanchon veut négocier avec les constructeurs
Le Front de gauche pour les transports de Jean-Luc Mélanchon veut entamer « une réflexion avec les constructeurs automobiles pour qu’ils cessent de faire de la vitesse une donnée sous-jacente dans leurs publicités. La sécurité routière doit avoir les moyens d’intervenir dans tous les établissements scolaires pour contribuer à développer des changements de comportements dès le plus jeune âge. »
Joly et les autres ?
On ne les oublie pas. On attends juste qu’ils évoquent leurs idée et propositions sur le sujet !
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bonjour.après avoir mis son appareil en coniormfté (mise a jour sur le site) comment s’assurer qu’il sera reconnu comme tel par les forces de l’ordre alors qu’il est dit que meame le fait de détenir un tel appareil est répressif par la loi?question: peut-on l’ utiliser dans son salon avec un console de jeux style courses de voitures sans que les gendarmes sonnent a la porte? (gag) en résumé je me marre intérieurement: encore un gadget bon pour la poubelle