Rédiger un SMS au volant : un risque d’accident multiplié par 23
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Le clip de la sécurité, un brin prévisible, illustre les dangers de l’utilisation des SMS en conduisant.
Le smartphone en voiture a toutes les tares ! et Plus précisément l’usage du SMS. Il cumule en effet les quatre sources de distraction qui peuvent détourner l’attention d’un conducteur : auditive (on entend quelque chose), visuelle (on regarde autre chose que la route), physique (on interagit avec son téléphone) et cognitive (notre attention est détournée par des pensées). Avec tout ça, rédiger un SMS au volant nous amène à un risque d’accident multiplié par 23 ! L’étude Téléphone et sécurité routière datée de 2011 rappelle que près d’1 accident corporel sur 10 est lié à l’utilisation d’un téléphone portable en conduisant. Selon un sondage TNS Sofres réalisé en septembre 2013, 61% des conducteurs âgés de moins de 35 ans lisent leur SMS en conduisant. Face à ce constat pour le moins alarmiste, la Sécurité routière a décidé de mettre en place une campagne vidéo qui remet bien les idées en place et qui s’intitule : « Au volant, quand vous regardez votre smartphone, qui regarde la route ?«
28% des moins de 35 ans admettent s’être fait une « grosse frayeur » en consultant leur smartphone en conduisantLe sujet présente un réel enjeu compte tenu de la hausse croissance du nombre de smartphones et de téléphones portables sur le marché. La Sécurité Routière cite ainsi ce chiffre : « Chaque Français envoie en moyenne 156 SMS par semaine (contre 19 en 2009) » ! Pour 38% des conducteurs, regarder son smartphone lorsqu’il émet un son (appel, SMS, alertes, mels) est un réflexe. Ce chiffre monte à 67% pour les moins de 35 ans. Près d’un tiers (28%) des moins de 35 ans admettent s’être fait une « grosse frayeur » en consultant leur smartphone en situation de conduite. Pas étonnant car envoyer ou recevoir un message texte nécessite pour le conducteur de
détourner les yeux de la route pendant environ 5 secondes… Et paradoxalement, les Français ont tendance à banaliser l’usage du téléphone au volant. En 2004, ils étaient 90% à penser que téléphoner au volant était dangereux. Selon l’enquête TNS – Sofres pour AXA Prévention, en avril 2013, ils n’étaient plus que 76%.
Smartphone au volant : le clip de la Sécurité routière (version longue)
Le clip a le mérite d’être clair et relativement violent. Il reste un brin prévisible.
Version TV
L’enquête a été réalisée par téléphone auprès d’un échantillon national de 950 personnes, représentatif de l’ensemble de la population française âgée de 18 ans et plus.