La généralisation des voitures électriques : ce n’est pas pour tout de suite

Tour d’horizon des aides (crédit, assurance, aide de l’état) mises en place autour des véhicules verts. Photo : AMT – Agence métropolitaine de transport Flickr

Le prix de l’essence atteint en ce moment des records. On a vu avec le salon automobile de Genève que la tendance vers les véhicules électriques ou voiture hybride était bien présente et montait en puissance. Mais le marché est-il prêt pour adopter véritablement l’électrique? Rien n’est moins sûr. C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude menée par Deloitte (auprès de 4760 Européens et dans 7 pays).

Selon elle, plusieurs facteurs vont déterminer l’avenir du marché de la voiture électrique : le prix des carburants d’une part et l’évolution des moteurs à combustion interne d’autre part. Pour exemple, l’étude explique que 63% des gens seront beaucoup plus enclins à acheter électrique à partir de 2€ le litre d’essence… On n’y est pas encore mais on s’y dirige. Par ailleurs, si les moteurs à combustion interne ont un meilleur rendement de 3L aux 100km, la tentation électrique serait réduite.

Actuellement, la voiture électrique souffre aussi de handicaps certains par rapport aux attentes des consommateurs. 74% des personnes interrogées attendent ainsi qu’un véhicule électrique ait au moins une autonomie de 480km sans recharge. 67% considèrent que deux heures est vraiment le maximum pour la durée de chargement complète de la batterie. Troisième point négatif : le prix. 60% espèrent payer leur véhicule électrique moins de 15000 € nets, aides de l’État déduites. Les chiffres sont relativement parlants et laissent comprendre que la tendance électrique n’est vraiment pas pour tout de suite même si certains véhicules comme le Tesla roadster ont des performances qui rivalisent largement avec nombre de véhicules à motorisation à combustion interne.