Comment l’impression 3D peut-elle aider dans l’automobile ?
0Vous en avez peut-être déjà entendu parler, mais sans forcément le voir de vos propres yeux… La technologie de l’impression 3D est arrivée il y a maintenant quelques années, et les possibilités qu’elle apporte commencent enfin à être exploitées. Il en va de même avec l’automobile qui connait l’apparition des premières pièces en 3D. Toutefois, il est légitime de se poser les bonnes questions quant au mode de fonctionnement, à la fiabilité ainsi que de la légalité.
Qu’est-ce que l’impression 3D ?
Avant de se pencher plus spécifiquement sur l’automobile, il est important de savoir que l’impression 3D est une technologie encore récente. Même si le premier brevet sur l’Impression 3D date du 16 juillet 1984, c’est autour des années 2010 que l’on voit apparaître les premières impressions 3D pour la maison. Ces imprimantes sont très simples d’utilisation : il suffit de charger un fichier d’impression (par exemple : un objet de décoration comme un vase), et de lancer la machine. Rapidement, cette dernière imprime l’objet qui devient utilisable immédiatement ! Si besoin, le propriétaire de l’objet peut le repeindre afin de lui donner la couleur qu’il souhaite (même si certaines imprimantes offrent la possibilité de créer des objets directement en 3D).
Comment utiliser l’impression 3D dans l’automobile ?
Là où cela devient intéressant pour nous, c’est que l’impression 3D peut être utilisée dans l’automobile ! Sans pour autant vouloir imprimer des voitures intégralement, le monde de l’automobile utilise plutôt cette technologie pour imprimer des pièces de rechange.
Quels types de pièces peut-on imprimer en 3D ?
Contrairement à ce que l’on peut penser de prime abord, l’impression 3D pour les pièces automobiles ne se fait pas (uniquement) avec du plastique. Non, il est possible d’imprimer des pièces en métal, en résine, en silicone ou en nylon. Généralement, on se tourne vers des pièces d’usage standard comme des poignées ou des éléments internet à la voiture (un pommeau de levier de vitesses, un élément du tableau de bord…). Toutefois, il n’est pas rare d’imprimer en 3D des éléments du moteur, surtout pour d’anciennes voitures dont on ne trouve plus de pièces de rechange.
La question de la légalité
Vous l’aurez compris : imprimer des pièces en 3D pour un véhicule se fait sur plusieurs parties de ce dernier. En outre, lorsqu’une pièce imprimée en 3D a un impact plus ou moins direct sur la sécurité routière, elle doit être homologuée. Si elle ne l’est pas, alors ce n’est pas légal. Cependant, concernant les pièces décoratives ou d’utilité pratique, il n’est pas nécessaire de vous poser la question d’une légalité. Par exemple, un cache rétroviseur peut-être imprimé en 3D sans pour autant avoir besoin d’une homologation.
Peut-on réaliser des économies avec des pièces automobiles imprimées en 3D ?
De manière générale, l’impression 3D permet de faire des économies sur les pièces imprimées : c’est également le cas dans le monde automobile. Il peut être important de nuancer cette affirmation : la majorité des pièces des voitures récentes est facilement trouvable, et certaines marques les proposent à bon prix. Toutefois, comme ce n’est pas toujours le cas, il est plus intéressant de faire le choix de l’impression 3D (notamment pour les voitures dont il devient difficile de trouver des pièces).
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