Marché automobile en hausse au premier semestre 2018 : les taux de crédit dans le vert
0Avec une hausse de +4,7%, le marché automobile en France se porte bien et même très bien après le premier semestre 2018. En début d’année, le Comité français des constructeurs automobiles (CCFA) tablait, et table toujours, sur une croissance autour de 2%. Les groupes français bénéficient largement de ce regain avec +17% pour PSA (bien aidé par le rachat de Opel en août 2017), +6,5% pour Renault (principalement grâce à Dacia). Pourquoi cette hausse ?
Une des raisons qui explique cette bonne forme : les taux des crédits à la consommation. Les établissements prêteurs appliquent cette année encore des politiques de taux très bas. Sur des durées très courtes, il n’est pas rare de trouver des taux autour de 1%. Selon une étude menée par le courtier Meilleurs Taux, dans le secteur automobile, le profil des emprunteurs se compose à 70% d’hommes, âgés de 36 à 38 ans. La région Ile de France est celle où les demandes sont les plus élevées, en moyenne à 15283 euros.
Vente auto rime avec prêt auto
La période étant propice à l’achat d’un nouveau véhicule (notamment avec la prime à la conversion qui permet de mettre au rebus un vieux véhicule polluant pour l’achat d’un autre véhicule émettant moins de 130 gr/CO2 par km), pour de nombreux Français, il devrait être question de calculer un prêt auto rapidement. Et simuler un crédit auto n’est souvent pas simple face aux nombreuses offres qui existent, proposées par les vendeurs de véhicules eux-mêmes, sa propre banque, les banques concurrentes… C’est donc intéressant de bien comprendre ce qui est demandé et en quoi cela influence l’information que donne le simulateur pret auto. A noter que certains formulaires en ligne sont très longs avec beaucoup d’informations demandées. D’autres comme celui du Crédit Mutuel permettent de faire une simulation de crédit auto en quelques secondes seulement.
Les critères qui influencent un crédit auto
Sur les sites internet spécialisés, qu’il s’agisse de sites de comparateurs ou bien directement du site d’une banque ou d’une assurance, plusieurs informations sont demandées. Tout d’abord, l’état de la voiture compte : neuve ou occasion ? En matière de voiture d’occasion, il s’agira quasi tout le temps d’un prêt personnel, un type de crédit destiné à financer tout projet, pas forcément un véhicule. S’il s’agit d’une voiture neuve, il s’agira alors d’un crédit auto qui est un crédit affectué, uniquement destiné à un achat auto.
Deux informations sont ensuite primordiales en matière de crédit auto : le montant souhaité et la durée du prêt. Là, c’est la capacité d’endettement de l’emprunteur qui est évaluée. Il est recommandé de ne pas dépasser un taux d’endettement global de 33%. En France, la durée moyenne d’un crédit auto est autour de quatre ans et demi. Dans la mesure du possible, un crédit court (24 ou 36 mois) est à privilégier car le coût du crédit sera moindre.
La marque et le modèle du véhicule que vous souhaitez acheter influence le budget car évidemment, les voitures ont des prix très disparates. A noter que selon la marque que vous visez et si vous achetez chez un concessionnaire, celui-ci pourra vous proposer un financement via l’organisme bancaire du constructeur (ce que l’on appelle la captive) ou bien via un partenaire financeur.
Dans les comparateurs de crédit auto, il n’est pas rare non plus que la situation familiale soit demandée. En effet, acheter en couple lorsqu’on est marié peut changer la donne. Le régime matrimonial et notamment la communauté des biens oblige le/la conjoint(e) à être impliqué dans le crédit. A condition que l’achat soit en lien avec les besoins du ménage et ne soit pas déraisonné.
Enfin d’autres informations personnelles sont demandées pour étoffer votre dossier : situation patrimoniale, banque actuelle, profession et contrat. Les organismes prêteurs sont très regardant sur la situation de la personne qui veut souscrire au crédit. Il est donc important de bien jauger sa situation avant, de se faire conseiller et de comparer les propositions.