Des étudiants en design planchent sur l’esprit et le style de Lada
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Esquisse en noir et blanc d’un Lada Niva, avec un rendu pour le moins sympathique. Photos : DR Créapole
Lada qui tient le haut du pavé dans une école de Design et de création. Plutôt insolite comme concept. C’est pourtant avec cette bonne vieille marque russe que les étudiant(e)s de 2e année Design Transport de Créapole ont été amenés à travailler. Un atelier en deux séances les a amenés à réaliser des roughs pour une rétrospective autour de la marque Lada, le tout sous la direction d’un de leur professeur, Philippe Ricaud. Cet exercice était destiné à familiariser les étudiants avec l’esprit et le style de la marque Lada. Cyril Randuineau, Responsable du Département Design Transport (avec Alec Moran), répond aux questions du blog auto-selection.
Pour voir toutes les réalisations, rendez-vous en fin d’article.
Blog auto-selection. Pourriez-vous d’abord nous expliquer ce qu’est cette rétrospective Lada et dans quel cadre elle a lieu ?
Cyril Randuineau. Ce projet a eu lieu dans le cadre du programme des étudiant(e)s de 2e année Design Transport et Mobilité (Prépa + 1 an). Cette rétrospective s’inscrit comme une entrée en matière dans un atelier de création, c’est-à-dire une étude dirigée par un professeur sur 3 heures par semaine, de septembre à juin.
Pourquoi avoir choisi cette marque dont vous évoquez « l’esprit et le style » ?
Nous avons choisi cette marque car son identité et son style sont en stand-by depuis la chute du mur de Berlin, comme figé dans le temps. Cela ouvre un champ exploratoire rare dans l’univers automobile.
Quel était l’objectif « créatif » de cette opération pour ces étudiants?
L’objectif est pour les étudiants de se projeter dans cette marque atypique et lui redéfinir une image neuve, en accord avec les évolutions sociales et culturelles du marché (ici le marché allemand, en prenant Berlin comme bassin d’inspiration culturelle).
Comment vos élèves ont abordé l’idée de travailler autour de la marque Lada, sachant que c’est plus une marque avec une image un peu vieillotte, plus habituée aux mauvaises blagues sur sa fiabilité qu’aux gloires du design automobile? Qu’est-ce que cela leur a apporté de spécial de travailler autour de cette marque ?
Les élèves ont évidemment été interloqués par ce choix. Ils ne s’attendaient pas à ce qu’on les mette en face d’un sujet aussi décalé et insolite. Mais le challenge a finalement été très stimulant et arriver à sortir de bons projets sur ce sujet aura été très valorisant pour eux. Un exercice déstabilisant crée une rupture favorable à la créativité. Ils auront appris à réfléchir en termes de produit sans se réfugier derrière une identité de marque forte, parfois trop confortable et donc castratrice créativement.
Pourriez-vous nous décrire en quelques mots ce qu’est Créapole ?
Installée au cœur de Paris depuis 30 ans, Créapole, école de création-management, a formé des milliers de professionnels de la création dans sept départements : Mode, Communication visuelle et Multimédia, Design Produit, Design Transport, Architecture intérieure et décoration, Cinéma d’animation et Jeu vidéo, Art Design. Après une année préparatoire et deux cycles de deux ans, le Diplôme Créapole est reconnu par les professionnels du monde entier comme un passeport pour « professionnaliser son rêve ».
Rétrospective Lada : toutes les réalisations
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