Sécurité routière : une enquête peu flatteuse pour les jeunes conducteurs
0Évoquer les jeunes conducteurs, c’est souvent les associer à la consommation d’alcool, l’usage du téléphone, la vitesse excessive… Bref, ce n’est jamais à leur avantage. Mais qu’en est-il vraiment ? Une étude auprès d’un millier de jeunes entre 18 et 25 ans a été récemment réalisée par le site le-jeune-conducteur.com. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils font froid dans le dos !
« Quand je conduis, je suis au top, alors je me prends en photo…«
A travers l’infographie qui suit, on découvre ainsi que 64% des personnes interrogées se sont déjà prises en photo en conduisant (51% chez les hommes et 73% pour les femmes). Cette mode des selfies est un réel danger et les organismes de Sécurité routière comme les marques se sont emparées du sujet pour amener à une prise de conscience sur ce point. Voici un exemple de publicités, créées par la marque Volkswagen :
« Oui, je peux écrire un SMS et conduire, aucun problème »
Autre chiffre marquant de cette étude, 8 personnes interrogées sur dix reconnaissent envoyer des SMS lorsqu’ils sont au volant. Là encore, on est dans des proportions inquiétantes. Pourtant, les messages et les enquêtes sur l’usage du téléphone au volant sont fréquentes. A noter que de récentes mesures ont été mise en place pour l’usage des smartphone en voiture, avec notamment une interdiction des kits oreillettes amèneront peut-être à un changement sur ce point.
En Belgique, le sujet a été traité avec humour :
« Boire ou conduire, je choisis les 2 ! »
Sur le millier de personnes interrogées, 44% indiquent avoir déjà conduit après avoir consommé de l’alcool (l’étude ne précise pas quelle quantité). Là encore, les mesures mises en place par le gouvernement depuis le 1er juillet ont vocation à faire baisser ces chiffres. Le taux limite pour les personnes en permis probatoire est ainsi abaissé à 0,2 g/litre de sang. Cela correspond à une consommation très faible d’alcool et les jeunes sont clairement dans le viseur concernant cette mesure.
« Rouler moins vite ? Une hérésie ! »
Enfin, l’étude a posé une question au panel de jeunes : « Étes-vous pour ou contre une réduction de 10 km/h sur les routes nationales ? » 91% sont défavorables à cette mesure, 2% y sont favorables. Nul doute que la même question posée à un panel de personnes plus âgées aurait donné une tendance similaire, mais peut-être pas dans ce telles proportions. La mesure est en tous cas en tests dans plusieurs départements français et ce depuis le 1er juillet 2015.