Google se lance dans l’automobile
0Le géant des moteurs de recherche, Google, se lance dans un nouveau type d’engin motorisé avec ses prototypes de véhicule sans conducteur testés dernièrement sur les routes de Californie. Si l’on savait que la mobilité faisait partie des grandes orientations stratégiques de Google, on ne pouvait en revanche pas s’attendre à ce genre de déploiement.
Des Toyota Prius et une Audi TT ont donc déjà parcourus 200 000 km. Les véhicules sont équipés de caméras vidéo, de radars et d’un scanner sur le toit qui photographie l’environnement et le transforme en une carte en trois dimensions permettant à la voiture de s’orienter. Au cours des tests, des ingénieurs, exempts de toutes infractions au code de la route, étaient tout de même à bord afin de reprendre le volant en cas de problème. John Markoff, journaliste pour le prestigieux New York Times, a été invité à bord d’une Toyota Prius lors d’un essai d’une demi-heure sur la côte californienne.
L’idée prévalant à ce projet est de transformer les habitudes de conduite pour rendre la route plus sure et plus « clean ». En effet, Google travaillerait également à réduire les émissions de CO2 et vise une réduction hypothétique de 50% des accidents de la route. Autre projet de développement envisagé, la mise en place de voies spéciales dans lesquelles les automobilistes pourraient se mettre pour effectuer une partie de leur trajets quotidiens en mode automatique. Comme le rappelle justement Autonews, l’ambition de Google est de pouvoir « proposer aux constructeurs automobiles l’infrastructure informatique nécessaire à la gestion de ces voitures automatiques« . Mais patience, l’expérience ne serait accessible au grand public que d’ici 8 ans minimum.
Cette annonce a été globalement bien reçue par le public semble-t-il, bien qu’elle suscite chez certains quelques émois. D’une part, nous trouvons les passionnés de conduite qui accueille la nouvelle avec un enthousiasme modéré bien sur et d’autre part, nous rencontrons également les cyber-sceptiques craignant les défaillances informatiques (bug et virus). Notons que dans certaines circonstances, notamment pour les personnes âgées et les conducteurs n’ayant plus de point à leur permis, la voiture sans conducteur de Google pourrait être utile. Néanmoins, il est encore un peu tôt pour présager de l’intégration d’un tel système dans notre environnement.