L’auteur Didier Daeninckx en dédicace à la concession Citroen Figeac le 12 décembre
0Un auteur en dédicace dans une concession automobile, c’est suffisamment rare pour être signalé ! Ce samedi 12 décembre, l’auteur Didier Daeninckx sera présent à la concession Citroen C46 de Figeac dans le Lot, en partenariat avec la Librairie Champollion Figeac. L’auteur sera présent de 14h à 16h30 pour rencontrer les lecteurs, et dédicacer son dernier ouvrage, Caché dans la maison des fous, paru en mai 2015.
Qui est Didier Daeninckx ?
Originaire de région parisienne, l’auteur est connu pour son œuvre teintée d’humour noir, de critique sociale et politique. Il ne fait pas forcément l’unanimité au sein du petite monde littéraire, commen en témoigne ses propos, issus d’une rencontre avec des lycéens du nord de la France, en novembre 2015 : « « Il faut dire ce qu’on pense, ce qu’on ressent, qu’il s’agisse de le faire par écrit, par n’importe quelle forme d’expression, ou par la parole. On ne doit pas accepter de se taire parce que ce qu’on pense ne correspond pas aux courants dominants« .
Avant d’écrire, il a été ouvrier imprimeur, animateur culturel et journaliste localier. Il a été récompensé par de nombreux prix comme le Prix populiste, le Prix Louis-Guilloux, le Grand prix de littérature policière, le Prix Goncourt du livre de jeunesse. En 1994, il a également reçu par la Société des Gens de Lettres le Prix Paul Féval de Littérature Populaire pour l’ensemble de son œuvre.
Le livre : Caché dans la maison des fous ?
Lors de sa venue à Figeac, Didier Daeninckx sera ouvert aux débats et discussions, et il sera possible également d’acheter des livres et faire dédicacer son dernier roman « Caché dans la maison des fous ». Voici le résumé de ce livre :
1943, asile de fous de Saint-Alban en Lozère. Deux psychiatres organisent la résistance à l’embrigadement des fous et à leur négation. L’un, Tosquelles, a fui l’Espagne franquiste ; l’autre, Bonnafé, communiste, est un ami des surréalistes. Ils cachent les résistants blessés de la région. Ils y accueillent une jeune fille juive résistante, Denise Glaser, en même temps que le poète Paul Éluard et sa compagne Nusch. Éluard y passe huit mois, avec cette double menace de l’enfermement des êtres et de l’enfermement du monde dans la barbarie, cette double résistance à la normalité et à la folie. Dans cet hôpital, où l’on favorise le surgissement de ce que l’on nommera plus tard l’art brut, le poète-résistant découvre, sous le regard fasciné de Denise, comment la parole des « fous » garantit la parole des poètes.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le blog du groupe Maurel ou bien sur la page Facebook de la concession : www.facebook.com/citroenfigeac